Bar de l’Espace Delvaux. Samedi 22 septembre 2018, de 10h45 à 12h30. Tout public. Gratuit.
Perdue dans la mélancolique mer du Nord, une prison située sur une île au large de Hambourg accueille de jeunes délinquants. Siggi Jepsen y est enfermé pour avoir rendu copie blanche lors d’une épreuve de rédaction. Ce n’est pas qu’il n’ait rien à dire sur le sujet «Les joies du devoir», au contraire.
Dans l’isolement de sa cellule, il se remémore ce qui a fait basculer sa vie. En 1943, son père, officier de police, est contraint de faire appliquer la loi du Reich et ses mesures antisémites à l’encontre de l’un de ses amis d’enfance, le peintre Max Nansen. Siggi remet alors en cause l’autorité paternelle et va tout faire pour sauver son ami et son oeuvre.
Avec ce roman d’une grande puissance, qui fit grand bruit lors de sa publication en 1968, Siegfried Lenz a rejoint d’emblée les plus grands écrivains allemands qui ont assuré le «redressement» intellectuel de leur pays, comme Heinrich Böll et Günter Grass.