Epinglés ! présente les découvertes des bibliothécaires et des lecteurs, des livres récents ou plus anciens, parfois méconnus, et qui méritent un coup de projecteur.
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La réputation de notre commune en tant que terre d’artistes n’est plus à faire. Il y a eu Paul Delvaux, Rik Wouters, Hergé, Roger Somville, Franquin… Elle est toujours peuplée d’écrivains, de poètes, d’illustratrices : Anne Duvivier, Alain Berenboom, Anne Versailles, Anne Herbauts, Sabine de Greef…
Mais, aujourd’hui, je viens vous parler d’un autre écrivain, un primo-romancier. C’est au creux de l’hiver que Jean Calembert a auto-publié son premier roman Joe Hartfield, l’homme qui voulait tuer Donald Trump.
Une couverture rouge avec en lettres noires le titre. Est-ce là un clin d’œil à Stendhal ? Une fois celle-ci soulevée, plongez dans un texte riche en éléments et fort bien structuré. Ce livre se situe à la croisée du récit et du roman choral par le nombre et la diversité de ses personnages. Ceux-ci servent d’ailleurs de structure à l’histoire.
Ne comptez pas sur moi pour vous la dévoiler, pour vous dire si Joe Hartfied tue ou non Donald Trump dans le livre. Embarquez avec Jean Duchêne à destination d’Omaha et remontez le temps pour vous retrouver au début des années soixante pour y vivre une série d’aventures, de moments drôles et vous rencontrerez des personnages qui probablement vous toucheront.
J’aime les premiers romans, car ils sont une invitation à découvrir un style, un univers, quelquefois des morceaux d’existence de l’auteur.e. C’est l’expérience que vous vivrez en lisant ce livre.
François-Xavier, bibliothécaire
Vérifiez la disponibilité en bibliothèque :
Joe Hartfield, l’homme qui voulait tuer Donald Trump, Jean Calembert (Laborel Publishing, 2021).
Quelqu’un Livre avec Jean Calembert le jeudi 14 octobre à 18h à la bibliothèque adultes de l’Espace Delvaux (3e étage).